Séminaire "sismo des écoles" - CIV - 03/01

Assemblée plénière > bilan du séminaire

Le sujet semble porteur auprès des collectivités locales, notamment la notion de gestion du risque.

Un des plus gros problème semble être de mettre en place les stations dans les établissements.

Une réflexion doit être menée avec les collègues d'autres disciplines (Physique, Géographie, Technologie, ...) pour voir comment le matériel et les données peuvent être exploités dans leur cadre pédagogique.

Avis du partenaire scientifique du réseau Aster06 : Jean VIRIEUX, CNRS, Géosciences Azur, Valbonne.

Il n'y a pas de transmission de savoir entre élèves et chercheurs, qui en sont d'ailleurs pas compétents en pédagogie.

Pour le sismologue, c'est un manière de sensibiliser les populations en éduquant les jeunes qui sont les futurs citoyens. C'est auusi un moyen de sensibiliser les populations à l'observation scientifique.

La sismologie est représentée par une soixantaine de personne en France.

C'est un moyen d'augmenter leur propre réseau de capteurs, sans avoir à les payer. Ces stations sont des dérivés de produits de la recherche qui intéressent toutefois les scientifiques.

Les sismologues sont pour une installation sur tout le territoire français, même des la zones considérées comme asismiques localement car elles peuvent enregistrer des téléséismes et il est alors possible de faire de la tomographie sismique, science en plein essor. Plus ce réseau sera serré, plus l'image du socle français sera précise. La recherche est donc très favorable à la mise en place de capteurs dans toutes les académies. il faura cependant définir un maillage précis pour ces capteurs.

J. Virieux est pour la conservation de la totalité des données qui sont enregistrées, elles tiennent de la place en terme de taill-mémoire (mémoire morte), mais c'est notre patrimoine, et il pourra peut-être servir dans le futur, si on sait exploiter l'information avec plus de finesse.

Vers un réseau "sismo-France" ?

Parmi les personnes présentes, un mini-réseau pourrait être installé pour débuter et voir ci cela fonctionne. Ce groupe communiquerait principalement via des courriers électroniques.

Un cahier d'activité pourrait être publié sur le web après validation par un commité de lecture.

Possibilité de mise en place d'un forum de discussion pour les élèves de toutes les académies concernée.

Il faudra commncer avec une ou deux stations par académie, choisir par exemple celles qui fonctionnent sans trop de problèmes. On construit un réseau "sismo-France" avec cet échantillon de stations pour voir s'il est viable et gérable. Il devra répondre à un cahier des charges pré-établi de façon à harmoniser d'emblée le réseau. Il en sera de même pour un éventuel réseau européen.

Les années suivantes, on introduit des nouvelles stations pour faire grandir le réseau. Au fils des années, on essaie d'harmoniser le fonctionnement de toutes les stations .

Restera le problème du renouvellement du matériel comme les serveurs.

Des capteurs sont installés dans les casernes de pompiers, gendarmeries, etc... Pourrait-on les intégrer dans nos réseaux ?

Vers un réseau "sismo-science" ?

Il y a actuellement un problème sur la nature des données stockées puisque chaque laboratoire possède un format de données "propriétaire".

La plupart des données sont au format *.SAC (SAC-SUN), le réseau EduSeis fonctionnera sur ce format de fichier. Il sera donc nécessaire que les données soient disponibles sous ce format (prévoir des outils de conversion des données si elles sont dans un autre format).

Partager des données dans un réseau "sismo-France" pose le problème de la sélection des données à conserver. Actuellement, il semblerait résonable de se baser sur le catalogue du RéNaSS qui semble être le partenaire le plus sérieux dans le temps. En effet, de plus en plus de catalogues deviennent classifiés et nous pouvons plus y accéder alors que le RéNaSS s'est engagé a publier son catalogue. Ce catalogue servira de base pour les requêtes envoyées par le serveur aux stations. Le nom des fichiers reprendra celui donné par le RéNaSS.

L'accès aux données :

Doit-on les placer sur un portail "sismo-France" ?

Doit les placer sur un seul serveur ou les laisser sur les serveurs académiques?

Doit-on les placer en accès par ftp ?

Quoiqu'il en soit, cela suppose une uniformisation de la présentation et du stockage des données sur les serveurs concernés (en particulier pour l'arborisation des répertoires).

Pour la poursuite du projet :

Le séminaire devrait être renouvellé en temps que stage académique à public désigné.

Les académies qui n'ont pas participé cette année, seront invités l'an prochain.

 

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Ljz 05/04/01